Première au Sommet de l’élevage
Mes expériences m’ont au moins enseigné une chose : il vaut mieux ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot quand on veut être journaliste localier. Surtout lorsqu’on est chargé de couvrir son premier Sommet de l’élevage de Clermont-Cournon et ses 24 000 m² d’espace. Une première pour moi. Depuis cet été, je travaille en presse agricole et je vérifie chaque jour ce vieil adage. D’ailleurs, plutôt que de chausser des sabots, mieux vaut avoir toujours une paire de bottes confortables à portée de main.
Races à l’honneur cette année : l’Aubrac et la Simmental
Premier défi en arrivant le jour d’ouverture à la Grande Halle d’Auvergne : trouver une place de parking à proximité de l’entrée du Sommet de l’Élevage. En l’absence d’un parking réservé, un bon bagou vaut mieux qu’une accréditation presse en règle pour amadouer le service d’ordre. Deuxième défi à relever : se repérer sur la carte afin d’éviter de se retrouver contraint à une course d’orientation façon Koh-Lanta. Programme de la journée en tête et appareil photo en bandoulière, me voici donc parti à l’assaut d’une journée marathon dans ce labyrinthe. Objectif de la matinée : prendre un maximum de clichés d’animaux afin d’illustrer mes futurs articles. Races à l’honneur cette année : l’Aubrac et la Simmental.
Après une pause déjeuner au rapport qualité/prix discutable, le programme du début d’après-midi n’était pas plus digeste avec une conférence sur la PAC. La fin de journée étant consacrée au prestigieux concours charolais. Ce dernier rassemblant, sur un même ring, de véritables poids lourds de la race Charolaise, race à viande d’exception. Un « spectacle » réglé au millimètre et orchestré tel un combat de boxe mettant en scène des monstres de muscles dépassant très largement la tonne. Ceux-ci dégageant une incroyable impression de puissance à chaque pas. Une fois le palmarès proclamé, le plus dur restait à faire : esquiver les traditionnels embouteillages de cette première journée.