Au débat citoyen planétaire d’avant COP 21
Certains débats comme ceux touchant à l’environnement sont devenus des enjeux majeurs. Tout professionnel des médias que je suis, je n’en demeure pas moins un citoyen, sensible notamment aux questions environnementales. Contacté il y a quelques semaines (à la suite d’un tirage au sort), j’ai donc eu la chance de faire partie des Auvergnats consultés sur le thème « climat et énergie », le 6 juin dernier, au nouvel Hôtel de région.
Quid d’une « taxe carbone »?
Objectif : faire remonter la parole citoyenne en vue de la 21ème Conférence des Parties de la convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (du 30 novembre au 11 décembre 2015). Autrement dit, la fameuse COP 21. Parmi les questions cruciales qui concernent chacun, celle de l’accord visant à maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. Pour dire les choses simplement, diminuer l’émission des gaz à effet de serre (GES) en agissant sur les énergies fossiles et en développant les énergies renouvelables. Sous peine de conséquences catastrophiques en cas d’échec d’un accord.
En Auvergne, nous étions donc une centaine à avoir fait le déplacement à l’Hôtel de région à Clermont-Ferrand pour une journée riche d’enseignements. Au programme de ce débat citoyen planétaire, cinq thématiques abordées (comme par exemple, « l’instauration ou non d’une taxe carbone » pour les entreprises privées les plus polluantes), au travers de tables-rondes, précédés de petits films informatifs, réunissant femmes et hommes venus des quatre départements d’Auvergne. Pour chaque groupe, un animateur chargé de distribuer la parole et de faire vivre la discussion. Après chaque atelier, un QCM traité via un logiciel chargé de compiler les données pour en dégager des tendances. Cette journée, très instructive, a montré combien le citoyen lambda était préoccupé par ces questions et fait tomber quelques clichés ancrés dans l’imaginaire collectif.